Avez-vous peur de l’échec ?

Les gens peuvent avoir tellement peur de l’échec qu’ils peuvent faire tout ce qui est imaginable pour l’éviter. Ils évitent de prendre des risques parce que s’ils venaient à essayer quelque chose et que cela ne marche pas, ils seront pointés du doigt comme étant des perdants. Pour aggraver les choses, nous voyons souvent dans les médias des profils de personnes qui ont du succès et nous pensons qu’ils doivent être des génies ou qu’ils étaient prédestinés à accomplir des exploits. Et pourtant, si vous pouviez regarder de plus près le parcours de ces personnes, vous vous rendriez compte que c’est loin d’être le cas. Ce qui n’est pas montré dans les médias, c’est que ces gens ont échoué des centaines de fois, avant de réussir.

Les noms de Steve Jobs, de Xavier Niel ou de JK Rowling sont associés à de grandes réussites. Pourtant, tous ont un point commun : avant d’être ces super stars, ils ont fait face à des échecs qui auraient pu les démotiver.

L’échec est un excellent outil pour déterminer ce qu’il ne faut pas faire lors de votre prochaine tentative. Si vous avez essayé, quelque chose n’a pas fonctionné, ce n’est pas une raison pour abandonner votre projet. Cet échec devrait plutôt être utilisé comme une feuille de route pour réévaluer vos actions et pour vous adapter et ressayer à nouveau.

Parfois, vous pourriez avoir besoin d’aide, car il arrive que l’on ignore pourquoi ce que nous avons entrepris s’est terminé en échec. Dans ce cas, il peut être utile de trouver un mentor qui peut évaluer ce que vous faites et vous aider à revenir sur la bonne voie. Cela peut vous coûter de l’argent, mais les bons mentors en valent certainement la peine, car ils peuvent vous aider à atteindre les résultats escomptés.

Toutefois, si vous décidez d’essayer tout seul, il serait judicieux de vous inspirer des parcours de personnes influentes en lisant ce qu’elles ont fait et comment elles ont géré leurs propres échecs. Il y a plusieurs biographies de personnes célèbres qui relatent ce que ces personnes ont eu à faire pour arriver là où elles sont.

Il y a un côté positif à l’échec qui, quand il est pris en considération, peut montrer aux autres votre ténacité. En continuant à évaluer ce qui a mal tourné et en résignant à ne jamais jeter l’éponge, il est difficile d’imaginer que vous ne réussirez pas. Il y aura toujours des revers, et parfois il sera peut-être nécessaire de prendre des mesures alternatives comme des boulots secondaires, etc. Mais en restant concentré sur ce que vous essayez d’accomplir et en continuant à mettre en œuvre ce qui fonctionne et en abandonnant ce qui ne fonctionne pas, vous serez sur bon chemin vers la réussite.

Pour illustrer un côté positif à l’échec, voici un exemple concret : votre vélo. Lorsqu’il marche, vous ne vous posez aucune question, vous pédalez pour aller au travail ou pour vous promener. C’est le jour où il ne marche pas, se bloque, s’enraie que vous commencez à vous intéresser à lui : vous le touchez, le retournez, le démontez — c’est le jour où il ne marche plus que vous commencez à comprendre comment il marche.

Pour conclure, sachez qu’il y a un aspect commun entre les gens qui utilisent l’échec comme outil d’apprentissage et qu’il est important de savoir, c’est que ces personnes n’arrêtent jamais d’apprendre. Elles s’améliorent constamment dans tout ce qu’elles font. Elles lisent et suivent d’autres personnes qui réussissent et essaient d’imiter ce que ces personnes ont fait pour réussir.