Culpabiliser votre enfant n’aidera pas à améliorer son comportement

voici une anecdote qui illustre ce point :

Il était une fois une mère, Caroline, qui avait un fils nommé Lucas âgé de six ans. Lucas aimait jouer avec ses jouets, mais il avait tendance à les laisser traîner partout dans la maison après avoir fini de jouer. Caroline avait essayé différentes approches pour lui faire comprendre l’importance de ranger ses affaires, mais sans grand succès.

Un jour, après avoir trébuché sur un jouet dans le salon pour la énième fois, Caroline se sentit frustrée. Elle appela Lucas et lui dit d’un ton sévère : “Lucas, tu es toujours désordonné. Tu dois ranger tes jouets immédiatement et tu dois apprendre à être responsable ! Tu me rends la vie très difficile en laissant tout en désordre !”

Lucas, visiblement contrarié, commença à ramasser ses jouets sans dire un mot. Mais au fond de lui, il se sentait triste et contrarié par les paroles de sa mère. Plus tard, Caroline réalisa que malgré ses tentatives de le responsabiliser, cela n’avait pas eu l’effet escompté. Au lieu de cela, Lucas semblait se sentir dévalorisé et se retirer émotionnellement.

Elle décida d’essayer quelque chose de différent. Le lendemain, quand Lucas laissa à nouveau ses jouets éparpillés, Caroline prit une approche plus douce. Elle s’assit à côté de lui et dit d’un ton calme : “Lucas, tu sais, je sais que tu aimes jouer avec tes jouets. Mais quand ils sont laissés partout, cela peut être dangereux pour toi et pour les autres. Veux-tu m’aider à les ranger ? Nous pourrions le faire ensemble !”

Lucas, surpris par le changement d’attitude de sa mère, sourit et acquiesça. Ils rangèrent ensemble les jouets, en discutant et en chantant. À la fin, Lucas se sentit fier d’avoir contribué à ranger et avait une meilleure compréhension de l’importance de maintenir l’ordre.

Dans cette anecdote, Caroline a réalisé que la culpabilisation n’aidait pas à améliorer le comportement de son fils. Au contraire, en adoptant une approche plus empathique et en encourageant la participation de Lucas, elle a réussi à obtenir de meilleurs résultats et à renforcer leur relation parent-enfant.



La morale de cette anecdote est que la culpabilisation d’un enfant n’est pas toujours la meilleure approche pour corriger un comportement. Plutôt que de blâmer ou de critiquer sévèrement, une approche empathique et coopérative peut souvent être plus efficace pour encourager un changement positif.

En engageant l’enfant dans le processus, en lui expliquant les raisons derrière les attentes et en le faisant se sentir valorisé et impliqué, il est plus susceptible de comprendre, d’accepter et de coopérer pour améliorer son comportement. L’approche empathique favorise une relation plus saine et renforce la confiance entre l’enfant et le parent, créant ainsi un environnement propice à l’apprentissage et au développement positif de l’enfant.

Guido SAVERIO


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