Nos cerveaux sont assez intéressants non ? Les humains ont, pendant des années, été fascinés par les pouvoirs de l’esprit. De la psychologie à la chirurgie — nous avons voulu en apprendre de plus en plus sur le cerveau. Avec tous les progrès technologiques d’aujourd’hui, nous en savons plus sur le cerveau que jamais.
Mais nous n’en savons toujours pas tout !
Prenez « l’optimisme » par exemple. Certaines personnes sont naturellement optimistes même dans le pire des cas. Cela signifie-t-il que leur cerveau est différent ?
C’est la fameuse question : « Qu’est-ce qui est arrivé en premier, la poule ou l’œuf ? ». Une vision naturellement optimiste de la vie change-t-elle notre cerveau, ou y a-t-il plutôt quelque chose dans notre cerveau qui nous rend optimistes ?
Au fil du temps, les gens ont toujours fait preuve d’optimisme, même face à l’adversité. Partout dans le monde, vous constaterez que même dans les pires circonstances, les gens peuvent trouver quelque chose d’heureux ou d’optimiste. La question devient donc : comment l’optimisme affecte-t-il le cerveau ?
L’optimisme et la science
Les effets de l’optimisme et de l’attitude positive sur notre santé mentale et physique, mais aussi sur notre bien-être tout entier ne sont plus à démontrer.
Récemment, de nouvelles connaissances issues de l’imagerie cérébrale ont montré que le simple fait de penser positivement ou d’être optimiste à propos d’une situation peut affecter certaines zones du cerveau. Les images ont révélé que lorsque les participants à l’étude imaginaient de futurs évènements positifs, il y avait deux zones du cerveau qui étaient plus fortement activées que lorsqu’elles pensaient à des évènements négatifs. Les zones du cerveau qui étaient le plus fortement activées étaient l’amygdale droite et le cortex cingulaire antérieur. Les personnes dont cette dernière partie a été plus fortement activée se sont également révélées plus optimistes que les autres grâce à un questionnaire d’optimisme.
L’optimisme est-il vraiment bénéfique ?
Des études ont montré que le cortex cingulaire antérieur peut effectivement nous aider à imaginer des évènements qui pourraient se produire à l’avenir en utilisant les connaissances que nous avons collectées par le passé. Cela peut nous aider à prendre de meilleures décisions en évitant certaines des erreurs que nous avons pu commettre dans le passé.
En outre, le cortex cingulaire antérieur peut travailler conjointement avec le centre émotionnel du cerveau, l’amygdale, pour aider à minimiser les émotions négatives. Cela pourrait signifier que l’optimisme pourrait non seulement nous rendre plus heureux à court et à long terme, mais il pourrait aussi nous aider à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.
Nous détenons le pouvoir magique de façonner notre existence simplement en lui donnant une tonalité positive. L’optimisme serait une habileté qui se travaille, à condition de le vouloir. À nous de virer notre cuti, de changer de focale, de préférer la vision « bouteille à moitié pleine » et d’opter pour ce biais porteur d’espoir, car c’est le tribut à payer pour nous façonner des jours heureux. Une bonne dose d’optimisme peut vous aider dans bien des domaines. Alors la prochaine fois que vous pensez à quelque chose, essayez d’être optimiste.