Celui qui blesse oublie vite, mais la personne qui porte la cicatrice n’oublie jamais !

Il était une fois dans un petit village, un jeune garçon du nom de Lucas, connu pour être un farceur invétéré. Il aimait taquiner les autres enfants, parfois un peu trop brutalement. Un jour, il décida de jouer un tour particulièrement audacieux à son ami de longue date, Emma.

Lucas concocta un plan sophistiqué qui impliquait un faux serpent en plastique et beaucoup de fausses peurs. Lorsque le moment arriva, il posa le serpent sur le chemin où Emma passait régulièrement pour rentrer chez elle. Le plan fonctionna à merveille, et Emma poussa un cri perçant en découvrant le serpent. Lucas, caché derrière un buisson, éclata de rire.

Cependant, ce qui aurait dû être une farce sans conséquence prit une tournure inattendue. Dans sa frayeur, Emma trébucha et tomba sur une vieille clôture rouillée, laissant une profonde coupure sur son bras. Le rire de Lucas se figea alors qu’il réalisait la gravité de la situation. Il accourut pour aider Emma, mais la cicatrice était faite, à la fois sur son bras et dans leur amitié.

Lucas s’excusa sincèrement, mais la cicatrice persista, tant physiquement que mentalement. Les jours passèrent, et bien que Lucas ait pu oublier rapidement son rôle dans cet incident, Emma ne pouvait pas oublier la douleur physique et émotionnelle qu’elle avait ressentie.

Les années passèrent, et Lucas et Emma suivirent des chemins différents. Lucas devint un homme d’affaires prospère, mais la mémoire de cette cicatrice était toujours présente dans les recoins de l’esprit d’Emma. Elle avait appris à pardonner, mais la cicatrice restait comme un rappel constant de cette journée.

La morale de l’histoire était claire : celui qui blesse peut oublier rapidement ses actions, mais la personne qui porte la cicatrice n’oublie jamais l’impact de la douleur infligée. C’était une leçon que Lucas avait appris de manière douloureuse, une leçon sur la responsabilité de ses actes et sur la persistance des cicatrices, qu’elles soient physiques ou émotionnelles.



La moralité de cette anecdote souligne l’importance de la responsabilité et de la prise de conscience de ses actions. Elle met en évidence le fait que les blessures causées par nos actes peuvent laisser des cicatrices durables, même si l’auteur de la blessure oublie rapidement son rôle dans l’incident. La moralité encourage à réfléchir avant d’agir et à être conscient des conséquences potentielles de nos comportements sur les autres. Elle rappelle également la valeur du pardon, mais souligne que même le pardon ne peut effacer complètement les cicatrices laissées par les erreurs passées. Ainsi, elle invite à agir avec empathie, respect et considération envers les autres pour éviter de causer des blessures qui pourraient laisser des traces indélébiles.

Guido SAVERIO


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